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Classification | Vente en France | et Internet? |
Médicament vétérinaire sous ordonnance
| Pharmacie (en officine) ou vétérinaire (consultation) | Vente interdite en France*
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* la vente par internet doit respecter la règlementation qui s'applique dans le pays du client |
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Composition
Comprimé
pelliculé bisécable.
• APOQUEL® 3,6 mg :
OCLACITINIB (s.f. de maléate) : 3,6 mg
Excipients q.s.p. : 1 comprimé
• APOQUEL® 5,4 mg :
OCLACITINIB (s.f. de maléate) : 5,4 mg
Excipients q.s.p. : 1 comprimé
• APOQUEL® 16 mg :
OCLACITINIB (s.f. de maléate) : 16 mg
Excipients q.s.p. : 1 comprimé
Propriétés
• Propriétés
pharmacodynamiques :
L’oclacitinib est un inhibiteur sélectif des
janus kinases (JAK). Il peut inhiber le fonctionnement d’un grand nombre de
cytokines dépendant de l’activation des enzymes JAK. Ces cytokines cibles sont
les cytokines pro-inflammatoires et celles jouant un rôle dans la réponse
allergique et le prurit. Cependant, l’oclacitinib peut aussi avoir des effets
sur d’autres cytokines comme celles impliquées dans la défense immunitaire ou
l’hématopoïèse, pouvant être à l’origine d’effets non souhaités.
• Propriétés pharmacocinétiques :
Après administration orale chez le chien, le
maléate d’oclacitinib est rapidement et bien absorbé, avec un Tmaxatteint
en moins de 1 heure. Sa biodisponibilité absolue est de 89 %. L'état
prandial du chien n'affecte pas significativement le taux ou la mesure de son
absorption.
La clairance corporelle totale de l’oclacitinib
du plasma est faible (5,3 ml/min/kg), et son volume de distribution
apparent à l'état d'équilibre est de 942 ml/kg. Après administration
intraveineuse et orale, les T1/2 terminaux sont similaires à
3,5 et 4,1 h respectivement. La fixation aux protéines plasmatiques est
faible (66,3 à 69,7 % de fixation pour des concentrations de 10 à
1000 ng/ml).
L’oclacitinib est métabolisé chez le chien en
différents métabolites. Le principal métabolite oxydatif a été identifié dans
le plasma et l'urine.
La voie de clairance majeure est la
métabolisation, avec des contributions mineures des voies d'élimination rénale
et biliaire. L’inhibition du cytochrome P450 canin est minimale avec une IC50s
50 fois supérieure à la Cmax moyenne observée (333 ng/ml
ou 0,997 μM) après l’administration orale de 0,6 mg/kg lors de l’étude
d’innocuité sur l’espèce cible. Le risque d’interaction médicamenteuse est très
faible.
Aucune accumulation n'a été observée dans le
sang des chiens traités pendant 6 mois avec de l’oclacitinib.
Indications
Chez
les chiens :
— Traitement du prurit associé aux dermatites
allergiques ;
— Traitement des manifestations cliniques de la
dermatite atopique.
Administration et
posologie
Voie
orale.
Chiens : dose initiale de 0,4 à 0,6 mg d’oclacitinib
par kg 2 fois par jour pendant 14 jours.
Pour un traitement d'entretien, administrer la
même dose (0,4 à 0,6 mg/kg), 1 fois par jour.
La nécessité du maintien du traitement à
long-terme devrait être basée sur une évaluation individuelle du
bénéfice/risque.
Les comprimés peuvent être pris avec ou sans
nourriture. Ils sont sécables le long de la ligne de sécabilité.
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Nombre de comprimés par prise
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Contre-indications
Ne
pas utiliser :
— chez les chiens de moins de 12 mois ou de
moins de 3 kg,
— chez les chiens présentant des signes
d'immunosuppression, comme l'hypercorticisme, ou d’affections malignes
évolutives car la substance active n'a pas été évaluée dans ces cas,
— en cas d'hypersensibilité à la substance
active ou à l'un des excipients.
Effets indésirables
Les
effets indésirables fréquents observés jusqu'au 16e jour
pendant les essais terrain sont (fréquences comparées à un placebo) :
— Dans l'étude Dermatite atopique jusqu'au 16e jour :
diarrhée (4,6 % vs placebo 3,4 %), vomissement (3,9 % vs
4,1 %), anorexie (2,6 % vs 0 %), nouvelle masse cutanée ou
sous-cutanée (2,6 % vs 2,7 %), léthargie (2,0 % vs 1,4 %),
polydipsie (0,7 % vs 1,4 %).
— Dans l'étude Prurit jusqu'au 7e jour :
diarrhée (2,3 % vs 0,9 %), vomissement (2,3 % vs 1,8 %),
anorexie (1,4 % vs 0 %), nouvelle masse cutanée ou sous-cutanée
(1,0 % vs 0 %), léthargie (1,8 % vs 1,4 %), polydipsie
(1,4 % vs 0 %).
Après le 16e jour, les signes
cliniques anormaux, en plus des signes cliniques mentionnés ci-dessus et
survenant chez plus de 1 % des chiens recevant de l’oclacitinib, incluent
pyodermite, masses dermiques non spécifiées, otites, histiocytome, cystites,
dermatite fongique, pododermatite, lipome, adénopathie, nausées, augmentation
de l'appétit et agressivité.
Les variations de paramètres de biologie
clinique liés au traitement étaient limitées à une augmentation du cholestérol
sérique et une diminution de la numération leucocytaire moyenne, cependant,
toutes les valeurs moyennes sont restées dans l'intervalle de valeurs usuelles du
laboratoire. La diminution de la numération leucocytaire moyenne n'était pas
progressive et a touché tous les types de globules blancs (neutrophiles,
éosinophiles et monocytes) excepté les lymphocytes. Aucun de ces paramètres ne
semble cliniquement significatif.
Lors des études de laboratoire, le développement
de papillomes a été constaté chez de nombreux chiens.
En ce qui concerne la sensibilité aux infections
et aux affections malignes, voir les précautions d'emploi.
Précautions d'emploi
• Précautions
d'emploi et mises en garde pour les espèces cibles :
— L’oclacitinib module la réponse du système
immunitaire, il peut augmenter la sensibilité des animaux aux infections et
aggraver les conditions néoplasiques. Surveiller le développement d’infections
et de tumeurs chez les animaux traités.
— Lors du traitement du prurit associé aux
dermatites allergiques avec de l’oclacitinib, rechercher et traiter
systématiquement les causes sous-jacentes (dermatite allergique aux piqures de
puces, dermatite de contact, hypersensibilité alimentaire). En cas de
dermatites allergiques et atopique, rechercher et traiter les complications,
comme les infections bactériennes, fongiques ou les infestations parasitaires
(ex. puces et gale).
— Etant donnée la possible modification des
paramètres biologiques (voir les effets indésirables), un suivi incluant une
numération et formule sanguine ainsi qu’un bilan biochimique sérique est
recommandé lors d’usage à long terme chez le chien.
• Précautions en cas de gravidité ou de
lactation :
L’innocuité n'ayant pas été établie pendant la
gestation et la lactation, ni chez les mâles reproducteurs, son utilisation
n'est pas recommandée dans ces cas.
• Interactions :
— Aucune interaction médicamenteuse n'a été
observée lors des études terrain où l’oclacitinib a été administré de façon
concomitante avec d’autres médicaments tels que des antiparasitaires internes
ou externes, des antibiotiques et des anti-inflammatoires.
— L'impact de l'administration d’oclacitinib sur
la vaccination avec des vaccins vivants modifiés, du parvovirus canin (CPV), du
virus de la maladie de Carré (CDV) et parainfluenza canin (CPI) et le vaccin
antirabique inactivé (RV), sur des chiots naïfs de 16 semaines a été
étudié.
Une réponse immunitaire adéquate (sérologie) à
la vaccination au CPV et au CDV a été obtenue chez les chiots ayant reçu
1,8 mg/kg d’oclacitinib 2 fois par jour pendant 84 jours.
L'étude a montré une diminution de la réponse sérologique à la vaccination du
CPI et du RV chez les chiots traités avec de l’oclacitinib par rapport aux
témoins non traités. La pertinence clinique de ces effets n'est pas claire.
• Surdosage :
Les comprimés d’oclacitinib ont été administrés
à des chiens Beagle de 1 an, en bonne santé, 2 fois par jour pendant
6 semaines, suivi d'1 fois par jour pendant 20 semaines, à la
dose de 0,6 mg/kg, 1,8 mg/kg, et 3 mg/kg pendant
26 semaines.
Les observations cliniques considérées comme
susceptibles d'être liées au traitement avec de l’oclacitinib incluaient :
alopécie (local), papillome, dermatite, érythème, abrasions et croûtes,
'kystes' interdigitaux et un œdème des pieds.
Les lésions de dermatite ont été principalement
secondaires au développement d’une furonculose interdigité sur une ou plusieurs
pattes au cours de l'étude, avec un nombre et une fréquence d’observation qui
augmentaient avec la dose. Une lymphadénopathie des nœuds lymphatiques
périphériques a été observée dans tous les groupes, avec une fréquence augmentant
avec la dose, et a souvent été associée à une furonculose interdigité.
Le papillome était considéré comme lié au
traitement, mais pas lié à la dose.
Il n'existe pas d'antidote spécifique. En cas de
signes de surdosage, traiter les chiens avec un traitement symptomatique.
• Précautions pour l’utilisateur :
Se laver les mains après administration.
En cas d'ingestion accidentelle, consulter
immédiatement un médecin et lui montrer la notice ou l'étiquette.
Catégorie
A ne
délivrer que sur ordonnance.
Conservation
Conserver
en dessous de 25°C.
Replacer tout demi-comprimé restant dans le
blister ouvert, à stocker dans la boîte.
Durée de conservation : 2 ans.
Jeter tous les demi-comprimés restants après
3 jours.
Présentation(s)
• APOQUEL®
3,6 mg :
Boîte de 1 plaquette de 20 comprimés
Autorisation
Européenne EU/2/13/154/001 du 15/10/13
GTIN 05414736025032
Boîte de
1 plaquette de 100 comprimés
Autorisation
Européenne EU/2/13/154/002 du 15/10/13
GTIN 05414736025056
• APOQUEL®
5,4 mg :
Boîte de 1 plaquette de 20 comprimés
Autorisation
Européenne EU/2/13/154/003 du 15/10/13
GTIN 05414736025063
Boîte de
1 plaquette de 100 comprimés
Autorisation
Européenne EU/2/13/154/004 du 15/10/13
GTIN 05414736025087
• APOQUEL®
16 mg :
Boîte de 1 plaquette de 20 comprimés
Autorisation
Européenne EU/2/13/154/005 du 15/10/13
GTIN 05414736025094
Boîte de
1 plaquette de 100 comprimés
Autorisation
Européenne EU/2/13/154/006 du 15/10/13
GTIN 05414736025117
ZOETIS France SAS
23-25, avenue du Dr Lannelongue
75668 PARIS CEDEX 14
Tél. : 01.58.07.30.00
Fax : 01.58.07.42.04 |
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